En pleine tournée américaine pour promouvoir le quatorzième (!) album de Rotting Christ, l’un des deux frères Tolis, j’ai nommé Sakis, a accepté de nous accorder un peu de temps entre deux concerts afin de nous parler de son nouvel opus intitulé Pro Xristou, de ses connexions avec la scène nordique et son amour pour la Scandinavie, mais aussi pour la France !
#Rotting Christ
Avant le Christ, il y avait les dieux, les panthéons mythiques, l’Égypte, Babylone, la philosophie, Athènes et Rome. C’est à tout ce joyeux héritage antique auquel s’attaque Rotting Christ sur ce quatorzième opus justement intitulé dans leur langue natale Pro Xristou (littéralement « avant le Christ »). Pourrissant toujours sur sa croix, le Christ se voit encore descendu ici de son piédestal, mais délicatement, tout en mélodie, mais de sombres mélodies bien sûr chez nos vieux amis grecs, même si l’on est loin des sommets atteints sur A Dead Poem (1997) ou Sleep Of The Angels (1999)...
Après un excellent Urd (2012) à l'approche plus folk et organique, et les très bons Winter Thrice (2016) et True North (2019), Borknagar poursuit son bonhomme de chemin à travers les paysages sonores nordiques toujours aussi épiques et majestueux qu'il a su façonner progressivement en s'inspirant de son environnement local mais aussi de la mythologie nordique depuis ses débuts plus extrêmes au milieu des années 90...
Pas toujours facile de se faire un nom sur le devant de la scène metal hellénique lorsque l’hégémonie des Rotting Christ, Necromantia, Nightfall ou autres Septicflesh perdure depuis trois générations. Têtes d’affiche nationales et porte-étendards du savoir-faire méditerranéen, ces groupes, à la renommée internationale, ont bien souvent tendance à faire de l’ombre aux nouveaux fleurons qui leur succèderont un jour… peut-être. Il y a des anciens qui tentent toujours de percer et reviennent par intermittence (Deviser) dans un registre plus mélodique, et des plus jeunes, comme Corax B.M., cas qui nous intéresse aujourd’hui...
Apparu dans les années 90 sur la scène athénienne au côté des dieux grecs du metal extrême, tels que Septic Flesh (devenu Septicflesh en un seul mot), Nightfall, Rotting Christ, ou Necromantia, On Thorns I Lay a bien évolué depuis ses débuts sur le label français Holy Records qui les lança, comme bien d'autres formations méditerranéennes à l'époque... Pratiquant alors un death/doom metal atmosphérique avec chant féminin proche de ses comparses de Septic Flesh en moins théâtral...
Alors que l’automne arrive doucement dans nos contrées, revenons sur une belle sortie estivale pour laquelle nous avons craqué en juillet dernier et que nous voulions absolument partager : 1/2 Southern North. Propice à la mélancolie et au spleen automnal...
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