#Hardcore

Attention, chères passagères, chers passagers, ceci est un avis de turbulence(s) grindcore à l'approche du phénomène américain Escuela Grind. Si dernièrement, le quatuor déjà auteur de deux albums et deux EP fracassants tant musicalement que par leur nom, a plutôt fait parler de lui en mal à cause des révélations balancées par son ancien tour manager à propos du soi disant comportement de ses membres allant à l'encontre de l'attitude et des paroles d'inclusion défendues à grand coup de riffs et mosh parts sur ses chansons, Escuela Grind risque de faire d'autant plus mal...

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La rentrée scolaire (et universitaire) a beau être passée, il n'est pas trop tard pour retourner à l'école, mais cette fois à l'école du grindcore !!! Et quoi de mieux qu'un troisième album du fracassant quatuor américain pour apprendre à grinder ?...

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Fatigués mais heureux, voilà l'état physique et mental dans lequel nous sommes repartis du festival breton du Motocultor auquel nous sommes fidèles depuis ses débuts. La quinzième édition s'est achevée sur un succès et ce, pour la seconde fois consécutive à Carhaix. Rassemblant autant de spectateurs (env. 54 000) que l'an passé, de toutes générations et horizons confonus, grâce à une superbe programmation hétéroclite...

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Énième « supergroupe » composé du guitariste Sean Martin (ex-Hatebreed), du chanteur Danny Diablo (Crown of Thornz), et du peu bavard mais fier de son nouveau bébé, l’imposant Hoya Roc (ex-Madball), Smoke AxD affiche clairement ses intentions, sans détour ni limite. [Entretien avec Hoya Roc (basse) par Norman « Sargento » Garcia – Photo :…

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Le quintette parisien (à ne pas confondre avec le groupe doom metal suédois) que l’on avait découvert live lors du Superbowl of Hardcore de Rennes en 2022, vient de sortir son tout premier LP, Devotion. Celui-ci confirme tout le bien que l’on pensait d’eux. Et clairement, Sorcerer affiche déjà un énorme potentiel...

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« Badlands » débute sur une atmosphère plutôt angoissante et malsaine, est-on sur le champ de bataille après les hostilités, comme pourrait le laisser suggérer la pochette de l’album ? Ce premier morceau est à l’image des autres compos que contient Devotion, marqué par de nombreux changements de rythmes et par des touches métalliques, démontrant une belle créativité et cette volonté affirmée de ne pas rester prisonnier d’un style...

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A la première vue de la chanteuse Liz Selfish, on s'attendrait musicalement à du Lady Gaga ou du Shakira, mais pas à du hardcore/grindcore crossover qui envoie du steak !! L'habit de ne fait pas toujours le moine. Avec ses growls que la frontwoman éructe au micro, la surprise est de taille, même si ce genre de combos devient légion, il faut bien l'avouer, ces derniers temps au pays de l'Oncle Sam, mais aussi ailleurs dans le monde ! Bienvenue donc dans le monde de Brat !

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Et si la femme était l'avenir de l'homme dans le hardcore, voire le grindcore ? A force de voir débarquer tout un tas de nouvelles formations américaines ou européennes plus énervées et rebelles les unes que les autres (Gel, Escuela Grind, Dying Wish, ou Brat dans le cas présent...), cela nous sort un peu des standards habituels du hardcore/metal et majoritairement masculins. Un nouveau vent de fraîcheur semble ainsi souffler sur la scène depuis quelques années déjà, dépoussiérant le music business actuel. Mais attention au revers de médaille et à ne pas créer non plus de nouveaux clichés, quitte à tomber dans la caricature !

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Masterisé par J. Shirley (Deafheaven, Oathbreaker), Year 2 s'ouvre sur « Pastel Prison » et une ambiance anxiogène, avant que colère et rage ne viennent happer l'auditeur, accompagnées par de puissantes nappes indus. Puis « The Sheer Horror Of The Human Condition » et sa fin des plus chaotiques continue sur la même structure, tout comme « Innocence » et « Bone Bipe ». « Peine », elle, rompt avec le schéma instauré par le combo belge puisque nulle effusion de colère ici. La machine repart alors avec « Future Perfect », la morosité laissant place à un déferlement de violence, alors que sur « Secrets Make Lonely » plane l'ombre de Trent Reznor…Une atmosphère lourde, brutale mais aussi fragile se dégage de Year 2, véritable marathon sonore et fruit de deux cerveaux en ébullition. [Norman Garcia]

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Duo belge composé de Tim De Gieter et Sigfried Burroughs, Doodseskader est l’une de ses formations attachantes qui ne triche pas et se sert de ses expériences passées pour nourrir son propos et vider un trop-plein d’émotions. A la fois introspective et inspirée, sa musique totalement contemporaine...

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Derrière ce nom Grove Street issu du célèbre jeu vidéo GTA et cette pochette old school plutôt simple et colorée, se cache en fait tout un tas de messages et métaphores à propos des différents obstacles en tout genre que l’on peut rencontrer dans sa vie, mais aussi déjà un énorme groupe anglais de hardcore sévissant du côté de Southampton depuis 2013. Fort de plusieurs singles et d’une tripotée d’EP parus sous leur ancien nom Grove Street Families, Grove Street s’est aussi révélé et fait connaître grâce à ses furieux concerts un peu partout en Europe (et on sait de quoi on parle, lire notre live report au Riip Fest cet été 2023...

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Dire que nos quatre New-Yorkais de Biohazard étaient très attendus au festival Motocultor avec son line-up historique est un doux euphémisme. De notre côté, on était dans les starting-blocks, que ce soit au micro afin de les interviewer avant de monter sur scène, treize ans après notre dernier face-à-face au Hellfest en 2010, ou bien dans le pit comme en témoigne notre live report et vidéo ci-après... Car durant ces dernières années, de l'eau a coulé sous les ponts de Brooklyn : Evan Seinfeld, qui s'en était allé pour un business plus florissant avec sa femme, a repris son poste ; Billy mène sa carrière solo avec Billybio. Malgré tout, le célèbre gang de hardcore/metal crossover continua l'aventure en pointillé. Un album studio, Reborn In Defiance, vit le jour en 2012...

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