Si le nom de Bokassa n’évoque peut-être dans un premier temps que l’affaire des diamants de l'ancien président dictateur centrafricain (couronné empereur en 1976 sur le modèle de Napoléon) dans laquelle fut impliqué notre défunt président VGE, il résonne pourtant autrement à vos oreilles quand il s’agit de rock. Pour rappel, il s’agit du combo norvégien préféré de Lars Ulrich qui s’était alors fait remarquer en ouvrant pour Metallica sur leur tournée européenne en 2019...
#Metallica
C’est sur une intro typique du thrash US de la Bay Area alors qu'ils n'en ont jamais fait partie (quelques doux arpèges suivis d’une puissante montée de guitare électrique et batterie à la Metallica) que démarre ce, seulement, sixième album studio des Américains de Sadus en presque bientôt quarante ans d’existence !! Bon, il faut dire qu’un mini-break survint entre 2015 et 2017 chez le groupe culte d’Antioch, situé à une petite centaine de kilomètres de San Francisco, à l'est de la Californie !
En voilà des p’tits jeunes qui n’en veulent ! Et si la relève du speed/thrash à l’ancienne passait désormais par Eternal Evil, jeune combo suédois originaire de Stockholm ? Malgré un look vintage et des paroles stéréotypées au possible, si l’on se penche sur leur musique qui fleure bon d’emblée les années 80, on se dit au départ que non, et qu’il n’y a là rien de révolutionnaire, juste de la nostalgie. Loin de là l’idée cependant de vouloir réinventer la roue du metal pour son leader surmotivé, Adrian Tobar Hernandez, âgé seulement de dix-neuf ans...
Il faut bien avouer que de nos jours, la Suède n’est plus autant la poule aux œufs d’or en matière de metal comme autrefois dans les années 80/90 où chaque mois arrivaient des hordes de nouveaux groupes toujours plus compétitifs, et inventifs. C’est malheureusement le constat que l’on fait régulièrement quand on dissèque les nombreuses nouveautés musicales. Excepté les ténors du genre qui s’accrochent à leur couronne, rares sont les jeunes formations scandinaves à nous estomaquer aujourd’hui. Mais il y a toujours une exception à a règle. En ce mois de novembre 2023, cette exception se nomme Eternal Evil...
Deux ans après le brûlot Hell Unleashed qui mit tout le monde d’accord sur la scène thrash metal européenne, tant par sa violence que sa technicité, Evile semble vouloir proposer aujourd’hui sur son sixième méfait The Unknown, un thrash plus calme et mélodieux aux influences heavy metal, posant quelque…
Si Hell Unleashed n'a pas pu être défendu live comme il se doit en 2021 par Evile (et comme de nombreux autres albums parus en pleine période de covid-19), il fit pourtant l'unanimité auprès des fans et des médias, et au sein de Metal Obs, nous l'avions tout simplement trouvé divin ! Une pure tuerie de thrash comme il se fait parfois rare de nos jours, excepté dans la vague revival de thrash crossover...
Et si l’heure de la retraite était réellement venue pour nos Four Horsemen, à l’instar de leurs collègues Slayer du Big Four of Thrash qui ont splitté en 2019 au moment où la redite commençait clairement à se ressentir depuis déjà quelques temps, que ce soit sur scène comme sur album ? Visiblement non, loin d’eux l’idée de raccrocher à bientôt 60 ans pour ses deux cofondateurs, Lars Ulrich & James Hetfield. Après tout, vu le contexte actuel, vous en reprendriez bien encore pour deux ans de plus avant la quille, non ?
Les thèmes
Publicité