Chroniques

Repérée en première partie de groupes phares tels que Celeste, Nostromo, ou les furieux Blockheads, la jeune, mais déjà expérimentée, formation orléanaise avait démontrée qu’elle avait de l’énergie à revendre sur scène, à laquelle il manquait toutefois un peu de concision dans la structure de ses compositions qui appelait l’enregistrement d’un véritable album studio. Voilà qui est chose faite avec ce premier long effort Obédience. Une fois passée l’intro avec ses samples à l’ambiance froide et angoissante (« The Beast »)...

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Si la première salve « The Descent » avec son riff nerveux et sa rythmique bien thrash (featuring Marc Rizzo (Ill Niño, ex-Soulfly) qui appose un solo éclair) pourrait rappeler par son simple simple titre un certain Fear Factory, il n’y a pourtant rien d’industriel cette fois, ou très peu. Le ton du père Victor est résolument thrash in your face, et va droit au but comme sur le précédent et réussi Zero Days (« Breaking Point » et ses breaks musclés), car il y a urgence sur la planète selon lui (« State Of Emergency », « Light Turns Black »). On peut néanmoins déceler un p’tit côté indus quand même sur « Non-Existence »...

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Enregistré quasiment dans la foulée du premier brûlot None More Heretic sorti en pleine pandémie en 2020, ce second effort du trio infernal parisien Karras voit seulement le jour après une longue attente dans les cartons, le temps que la vie revienne à la normale et que les concerts aient repris entre-temps. Un mal pour un bien, dira-t-on, en quelque sorte... Dans tous les cas, l'énergie et la violence sont toujours au rendez-vous sur We Poison Their Young, voire peut-être davantage encore...

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Le trio de Stockholm nous avait déjà mis une belle claque en 2021 avec sa précédente galette Seeds, la marche était donc haute pour cette nouvelle offrande des Suédois. Côté mixage, on retrouve Karl Daniel Lidén (Lowrider, Dozer, Katatonia…) pour un résultat sans appel : un son puissant et massif ! L’album débute par un « Whispers » jouissif, avec une montée en puissance à la Tool (!), fuzz et riffs de mammouth en plus ! La basse de Martin Wegeland se fait également entendre sur l’ensemble des compos, accompagnée par la batterie d’Anders Dalhlgren qui frappe fort, très fort, alors que « Magnetism » et son riff oriental...

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L'EP Crypt of Ancestral Knowledge sonne le retour du chant sauvage du loup ! Après un succès auprès de la critique avec Primordial Arcana, les membres de Wolves in The Throne Room renouent avec le cœur de notre rédaction. Il était temps de (re)confirmer leur marginalité et leur originalité au sein de la scène pagan/black metal internationale. C’est chose faite avec ce troisième format court de leur carrière, sorti discrètement en ce début d’automne 2023, toujours chez Relapse Records...

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GRAVEYARD : 6

30 septembre 2023

Séance de rattrapage pour ce nouvel album des rockeurs suédois sorti le 29 septembre 2023. Il aura fallu cinq bonnes années au quatuor de Göteborg pour donner naissance au successeur de Peace, plutôt bien accueilli en 2018, et considéré alors comme une sorte de retour aux sources ainsi qu'un condensé de leur carrière. Là où Peace donnait...

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Derrière ce nom Grove Street issu du célèbre jeu vidéo GTA et cette pochette old school plutôt simple et colorée, se cache en fait tout un tas de messages et métaphores à propos des différents obstacles en tout genre que l’on peut rencontrer dans sa vie, mais aussi déjà un énorme groupe anglais de hardcore sévissant du côté de Southampton depuis 2013. Fort de plusieurs singles et d’une tripotée d’EP parus sous leur ancien nom Grove Street Families, Grove Street s’est aussi révélé et fait connaître grâce à ses furieux concerts un peu partout en Europe (et on sait de quoi on parle, lire notre live report au Riip Fest cet été 2023...

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Deux salles deux ambiances pour ce nouvel EP de Blood Incantation ! Le groupe de death metal old school américain nous livre de quoi se mettre en appétit en attendant un prochain album. « Obliquity of the Ecliptic » est un morceau qui attaque et qui se prend directement dans nos chairs. Du pur death metal comme on l’aime ! À la fois technique, rapide et mélodique, les riffs lourds et les blast beat survoltés s’harmonisent avec les breaks aux ambiances cosmiques...

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Tout commence par une attaque, non pas à la hache ou au gun comme sur le nouvel artwork encore signé Vincent Locke, mais par un accord de guitare plus un coup de batterie, entrecoupé par un slap de basse d’Alex Webster. Ce premier morceau « Overlords of Violence » est une parfaite entame, rappelant presque les classiques de Vile (1996). C’est donc parti, la seizième boucherie de Cannibal Corpse est à présent lancée ! Sur la deuxième salve, « Frenzied Feeding »...

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ALKALOID : Numen

27 septembre 2023

On les avait repérés dès le début avec The Malkuth Grimoire autoproduit en 2015 car leur death metal hybride et complexe regorgeait d’idées, tant sur le plan lyrique (cosmologie, Lovecraft, etc.) et techniquement c’était de la haute voltige, quelque part entre du old Cynic et les derniers Death plus progressifs, le tout avec une approche moderne. Passé un Liquid Anatomy qui confirma nos espoirs en 2018, et enfonça le clou grâce à une sortie sur le label marseillais Season Of Mist, voici leur troisième OVNI nommé Numen. Ne se fixant aucune limite, si ce n’est eux-mêmes, cette nouvelle aventure cosmologique écrite par le guitariste/chanteur Morean (ex-Dark Fortress, Noneuclid)...

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Il n’y a pas à dire, chez Alkaloid, chaque nouvel enregistrement est d’une qualité irréprochable. Voilà pourquoi ses membres prennent leur temps pour accoucher d’albums aussi complexes que Liquid Anatomy, ou le petit dernier Numen. Mais n’oublions pas aussi que derrière ce super combo de death metal prog’, se cachent des artistes complets évoluant, ou ayant évolué, dans d’illustres formations (Obscura, Thulcandra, Dark Fortress, Triptykon…). Mais Le truc en plus qui agace, est, outre leur génie musical, que ce sont de gros blagueurs. à l'image de son batteur et producteur Hannes Grossmann...

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Halloween approche à grand pas, mais bon, en France, c'est un peu passé de mode à vrai dire. Qu'importe, pourvu que la fête des morts soit folle ! Eh bien c'est un peu le leitmotiv pour nos quatre Français de Sleazyz qui se moquent bien des modes actuelles car là aussi, il faut avouer que le horror metal inventé par Alice Cooper dans les années 70, repris à la sauce punk par les Misfits et un certain Glenn Danzig dans les années 80, puis à la sauce indus à l'aube des années 2000 par Rob Zombie (ex-White Zombie), futur réalisateur de films d'horreur...

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