Insomnium s’en sort avec brio comme ses confrères précités, la magie scandinave opérant… Winter’s Gate s’ouvre ainsi à travers une douce et mystérieuse introduction suivie d’une furieuse accélération death typique, bien speed, tel un raid de Berserkers s’élançant au combat
#Death Metal
Les cinq mystérieux inconnus d’Undead, derrière leurs capuches de Nazgul et autres apparats de la Faucheuse, sont à l’évidence des nostalgiques, musicalement parlant. Mais est-ce suffisant pour réaliser un bon premier album de Death Metal old school à l’heure où la scène revival est saturée ?
Besoin d’un petit remontant sombre et violent ? Penchez-vous donc sur la cinquième bombe des Allemands de Mor Dagor, dont le nom inspiré de l’univers de J.R.R. Tolkien signifie en sindarien (ou gris-elfique pour les fans) quelque chose comme « La Bataille des Ténèbres ».
En 1977, Bon Scott proclamait « Let There Be Rock » ! En 1992, date de parution de ce premier album de Mercyless, cette formation du pays de la Tarte Flambée, aurait pu clamer haut et fort « Let There Be Death » ! Ce fut chose faite à la publication de « Abject Offerings » qui mettait les pendules à l’heure avec cette pierre angulaire de l’underground death metal made in France.
Après la publication de plusieurs démos et EP morbides et nostalgiques (tant sur la forme - vinyls et K7 en 2012 - que sur le fond), nos jeunes apprentis sorciers du sud de la France se sont fait repérer par Century Media et publient aujourd’hui un premier album de Death /Black Metal hypra classique mais accrocheur et nauséabond.
Cette troisième bombe confirme tous les espoirs que nous avions placés en Zonaria sur Infamy And The Breed (2007) et The Cancer Empire (2008). Nos jeunes Suédois ont travaillé d’arrache-pied durant l’hiver du côté d’Umeå pour accoucher d’un nouvel album mature et admirablement composé, offrant là une vision moderne de Death / Black Metal mélodique.
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